Portrait rebiere ok
COLONEL REBIERE RAOUL
Pilote de chasse réputé qui a servi tout au long de la Seconde Guerre mondiale. Il avait épousé Jeanne LABARRE, dont le père était boulanger Grand Chemin...

L’Armée de l’air est née par la signature d’un décret le 1er avril 1933. Son organisation a été définie par la loi du 2 juillet 1934 mais son histoire prend sa source avec les traditions de toutes les escadrilles aériennes militaires françaises créées depuis 1912.

A partir de 1920, pour la tradition, pour la cohésion et pour honorer les anciens, l'usage fut d'octroyer à chaque nouvelle escadrille créée, les traditions d'une escadrille de la Grande Guerre.

Perpétuer les traditions, cela consiste donc à hériter du patrimoine d'une escadrille pour l'enrichir de ses propres faits d'armes. Le patrimoine d'une escadrille se caractérise par son nom, son insigne, ses campagnes, son palmarès, ses victoires aériennes, ses as, ses sacrifices, ses décorations, ses citations etc.

Il en va ainsi jusqu'à maintenant et aujourd'hui nos Rafale ou nos Mirage 2000 portent sur leurs empennages les mêmes insignes peints sur les flancs des Nieuport ou des Spad de 1914-1918.

Les escadrilles de tradition dont les origines remontent à la guerre de 1914-1918 sont désignées par une ou plusieurs lettres suivies d'un nombre, par exemple C 46 ou VB 102.

Les lettres sont les abréviations du nom du constructeur de l'avion utilisé par l'escadrille. Les principales sont les suivantes :

BL = Blériot - BR = Bréguet - C = Caudron - CAP = Caproni -  F = Farman - HF = Henri Farman - MF = Maurice Farman - MS = Morane Saulnier - N = Nieuport - REP = Robert Esnault Pelterie - SAL = Salmson - SOP = Sopwith - SPA = SPAD (Société de production des aéroplanes Deperdussin) - V = Voisin - VB = Voisin bombardement - VR = Voisin Renault

Le nombre va de 1 à près de 600; c'est à l'origine le numéro d'ordre chronologique de création ( toutes ne le furent pas ) de l'escadrille à partir de 1913, mais au cours de la guerre, principalement en 1916 puis après en mai 1919, des codifications eurent lieu concernant soit l'unité au profit de laquelle travaillait l'escadrille, soit la mission ( bombardement, sections d'artillerie lourde, DCA ), soit le front.

Ces codifications se traduisirent par des tranches de 100 réservées à telle ou telle spécialisation pour la création de nouvelles escadrilles ou par des renumérotations. Il fut par la suite décidé de conserver avec les traditions des escadrilles leur dénomination en 1919.

Comme au cours de la guerre les escadrilles ne gardèrent pas toutes le même type d'appareils, leur dénomination changea en conséquence, ainsi la 3e escadrille d'abord équipée de Blériot, reçut des Morane-Saulnier en mars 1915 puis des Nieuport en septembre suivant et des SPAD à partir d'avril 1916. De BL 3, elle devint ainsi MS 3 puis N 3 et enfin SPA 3. C'est ainsi, par exemple, qu'aujourd'hui encore les traditions et le nom de la SPA 3 sont conservés par la 1re escadrille de l'EC I/2 "Cigognes".

Escadrilles de création récente

Ces escadrilles créées généralement à l'entre deux guerres mais aussi durant ou après la 2e guerre mondiale sont souvent désignées comme suit : III/7(6) ou 2/13(1)

Le premier nombre caractérise le numéro du groupe (ou de l'escadron) au sein de l'escadre auquel appartient l'escadrille.

Le groupe n'a pris appellation d'escadron qu'après la 2e guerre mondiale. Le numéro de groupe est toujours écrit en chiffre romain, le numéro de l'escadron en chiffre arabe.

Le deuxième nombre caractérise le numéro d'escadre (7e escadre pour le 1er exemple, 13e escadre pour le 2e exemple)

Le dernier chiffre (entre parenthèse) correspond au numéro de l'escadrille au sein du groupe ou de l'escadron

Dans l'entre deux guerre, on comptait deux escadrilles par groupe.

Les escadrilles du 1er groupe (I) étaient numérotées 1 et 2
Les escadrilles du 2e groupe (II) étaient numérotées 3 et 4
Les escadrilles du 3e groupe (III) étaient numérotées 5 et 6.

Pour les escadrons, les escadrilles de tous les escadrons sont numérotées 1 et 2 (et 3 si l'escadron compte 3 escadrilles)

Dans le premier exemple, C'est la 2e escadrille (numéroté 6) du 3e groupe de la 7e escadre. Dans le 2e exemple, C'est la 1re escadrille du 2e escadron de la 13e escadre.

Escadrilles des Forces Aériennes de la France Libre (FAFL) mises sur pied a partir de 1941 : elles portent des noms de villes associées au nom de la province porté par le Groupe qu'elles constituent. I/7 Provence - II/7 Provence

Galerie Raoul REBIERE

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